Reste la problématique du classement, cela ne sert à rien de tout entasser dans un bazar, qu'il s'appelle gnus ou org-mode. J'ai donc réfléchi à des contextes de rangement et pour cela il faut se poser la question: comment retrouverais-je les actions en cours ? Quelles revues mettre en place pour être sûr de ne pas oublier une tâche ?

Tout naturellement, j'emprunte des contextes à mon camarade Fred : les personnes avec qui je travaille le plus à l'April auront leur contexte: FRED, POLUX, EVA, JEANNE. Des contextes MAISON, BUREAU_APRIL et BUREAU seront également créés en fonction des lieux. Je résiste à créer un contexte FATIGUE pour les tâches no-brainer comme Fred, mais un contexte LECTURE et FLIM sera mis en place pour les oeuvres à se rappeler au prochain passage à ma librairie préférée par exemple. Il se peut que je crée dans un futur plus ou moins proche des tags à la GTD pour effectuer une revue quotidienne et hebdomadaire des tâches.

Au niveau des différents états de TODO, j'opte pour une organisation simple avec la séquence NEXT, TODO, STARTED, WAITING, DONE, CANCELLED, SOMEDAY. Ainsi, je peux facilement déterminer les tâches en cours, pour lesquelles j'attends quelque chose ou alors qui seront à faire ... « un jour. »

L'organisation la plus empirique reste le classement arborescent par projet et sous-projet. La politique que je m'astreins à suivre consistera à séparer projets professionnels et privés en deux fichiers .org. Le fichier professionnel sera séparé en projets, portant le nom des clients, avec un projet « général » contenant les tâches globales (négocier augmentation, backup serveurs, etc.).

Le fichier privé sera quant à lui séparé en projets April et personnels. J'essaye de ne pas utiliser plus de deux niveaux d'imbrication et n'utiliserai les niveaux inférieurs que pour horodater les projets récurrents (RMLL, assemblée générale April, vacances, etc.).

Enfin, reste à déterminer les cas d'utilisation de l'agenda. J'ai déjà commencé à utiliser extensivement la vue hebdomadaire pour déterminer les tâches du jour, mais c'est peu satisfaisant. L'utilisation de contextes me semble plus intéressant, mais c'est très difficile de résister à scheduler toutes les tâches. Il faudra donc faire émerger les cas pratiques et adapter les contextes. La suite au prochain numéro.